Dans un écosystème digital où chaque canal est scruté, comparé et challengé, l’emailing tire encore son épingle du jeu. La dernière étude de Brevo, anciennement Sendinblue, intitulée Benchmark Brevo 2025 KPIs et tendances omnicanal, lève le voile sur les performances réelles de l’email marketing en France, secteur par secteur, et met à mal quelques idées reçues. Que faut-il retenir pour affiner sa stratégie ? Voici les enseignements les plus marquants.
Des taux d’ouverture d’email qui surprennent (à la hausse !)
En 2024, les entreprises françaises clientes de Brevo ont enregistré un taux d’ouverture moyen de 33,9 %, soit une progression significative, et ce, malgré un contexte pourtant très concurrentiel.
Source : BREVO – Benchmark 2025
Ce chiffre, fondé sur l’analyse de 11,9 milliards d’emails envoyés, confirme que l’email demeure un levier particulièrement performant, à fortiori lorsqu’il est précisément ciblé et stratégiquement pensé.
Intéressons-nous aux secteurs les plus performants :
- Administration publique : 38,79 %
- Immobilier : 41,52 %
- ONG : 36,96 %
- Divertissement : 46,35 %
En bas du classement, le marketing/publicité (28,78 %) et l’e-commerce (28,96 %) peinent à émerger dans des boîtes de réception saturées.
Source : BREVO – Benchmark 2025
Quel est le meilleur jour pour envoyer un email marketing ?
C’est un point clé, et sans doute l’un des principaux leviers de performance : viser juste… au bon moment !
L’analyse des taux d’ouverture par jour de la semaine livre ainsi des enseignements précieux pour optimiser le timing des campagnes :
- En tête de classement, le lundi décroche la première place avec un taux d’ouverture moyen de 37,05 %. C’est le moment idéal pour capter l’attention dès le début de la semaine, particulièrement en B2B.
- Juste derrière, le jeudi et le mardi suivent de près, autour de 36 %, confirmant que les jours ouvrés restent les plus performants.
- À l’inverse, le samedi, se démarque par sa faible performance, avec seulement 32,29 % de taux d’ouverture moyen.
Une donnée à nuancer toutefois : si en B2B les jours de semaine s’imposent comme une valeur sûre, le week-end peut s’avérer porteur en B2C, notamment dans les secteurs du tourisme, des loisirs ou encore de la grande distribution.
En observant les taux moyens, le lundi conserve la première place.
Source : BREVO – Benchmark 2025
Des taux de clics plus mesurés, mais stratégiques
Le taux de clic moyen est de 4,32 %, tous secteurs confondus. Mais ici aussi, les écarts sont importants :
- ONG : 6,55 %
- Administration publique : 5,79 %
- Tech : 5,59 %
À l’inverse, retail (3,68 %), santé (3,61 %) ou encore tourisme (3,48 %) peinent à générer de l’interaction, malgré un bon volume d’ouvertures.
💡 À retenir : un bon taux d’ouverture constitue une première victoire, mais le vrai défi réside dans la capacité à engager le lecteur.
Autrement dit, il ne suffit pas d’être lu : encore faut-il donner envie de cliquer grâce à des contenus contextualisés, pertinents, et orientés vers l’action.
Le taux de réactivité : le KPI clé pour mesurer l’impact
Le Click-to-Open Rate (CTOR), qui mesure la capacité d’un email à générer un clic après ouverture, atteint 11,37 % en moyenne.
Les secteurs qui transforment le mieux l’ouverture en interaction :
- Tech : 14,92 %
- Marketing & publicité : 14,52 %
- Administration publique : 14,43 %
En bas de classement :
- Voyage et tourisme : 9,51 %
- Arts & culture : 9,91 %
- Finance : 9,95 %
Le taux de désinscription : un indicateur encore trop négligé
En moyenne, le taux de désinscription est de 0,18 %. Un chiffre faible… mais à surveiller de près. Les taux les plus élevés :
- E-commerce : 0,60 %
- Immobilier et construction : 0,48 %
En cause : des envois trop fréquents, des messages peu pertinents, ou une pression marketing mal calibrée.
Le taux de rebond de l’email marketing : un vrai enjeu de délivrabilité
Un taux de rebond dur (hard bounce) élevé peut nuire à votre réputation d’expéditeur. La moyenne tous secteurs confondus est de 0,41 %.
Les plus touchés :
- Hôtellerie et loisirs : 0,30 %
- Tech : 0,28 %
- Services professionnels : 0,21 %
À l’inverse, arts & culture (0,07 %) ou administration publique (0,08 %) montrent qu’une base bien entretenue, c’est aussi de la performance assurée.
Ce que nous conseillons chez EKELA pour des campagnes d’emailing efficaces
Chez EKELA, on le voit sur le terrain : la propreté de la base conditionne les résultats.
Ainsi, pour créer une campagne d’emailing efficace, nous préconisons :
- Un nettoyage régulier des contacts inactifs,
- La mise en place du double opt-in,
- Une stratégie de segmentation comportementale, pour adresser les bons messages aux bonnes personnes.
- Et une attention particulière aux adresses pro obsolètes
Pour aller plus loin, téléchargez l’étude détaillée ici 👉 https://www.brevo.com/resources/brevo-marketing-benchmark/
Email marketing : ce qu’on en retient chez EKELA
Chez EKELA, nous voyons ces données comme une boussole. Loin des moyennes génériques, elles montrent que la performance dépend avant tout de la connaissance fine de sa cible, de la qualité de la base et de la pertinence du message.
Pour découvrir nos conseils sur la création d’emailing, retrouvez notre recette de pro dans cet article : https://www.lesideesfraiches.fr/creer-un-emailing/
En 2025, l’emailing ne se joue plus sur le volume, mais sur la précision.
Parlons-en !
- Des taux d’ouverture d'email qui surprennent (à la hausse !)
- Quel est le meilleur jour pour envoyer un email marketing ?
- Des taux de clics plus mesurés, mais stratégiques
- Le taux de réactivité : le KPI clé pour mesurer l’impact
- Le taux de désinscription : un indicateur encore trop négligé
- Le taux de rebond de l'email marketing : un vrai enjeu de délivrabilité
- Ce que nous conseillons chez EKELA pour des campagnes d'emailing efficaces
- Email marketing : ce qu’on en retient chez EKELA